« Une seule fente peut couler un bateau...» || ○ ARIA

Tu étais déjà assit à l’abri quand tu vis louve crème se lever et se secouer, comme tu l'avais fait. Elle se mit à tes côtés. Tu l'observa quelques instant de plus. Elle faisait partit d'un clan, sans aucun doute. Son odeur n'était pas la même que la tienne. Tu détourna quelques secondes la tête et tu regardas le paysage.  Il pleuvait des cordes et même l'arbre sous lequel vous étiez assit ne vous protégez pas tant que ça. Tu soupira. Et toi qui, pour une fois, avait envie de te prélasser au soleil. Pff. Franchement, il faisait pas d'effort, ce foutu soleil. Tu baissa les oreilles et fit une moue boudeuse. De toute façon, dans ses cas là, il ne fallait qu'attendre ! Tu te tourna vers la jeune louve et elle parla :

« — Qui est-tu ? Bref ... Moi c'est Aria ! Je suis une Espi... Du clan du Crépu... »

Tu la regarda dans les yeux. Tu les cligna et inclina la tête. Pourquoi ne finissait-elle pas ses phrases ? Tu n'étais idiot, tu savait très bien ce qu'elle avait voulut dire. Aria, Espionne du Crépuscule. Tu savait déjà qu'elle n'était pas neutre. Bon, maintenant tu savait l'odeur qu'avait un Crépuscule. Tu lui sourit et te présenta à ton tour :

« — Je suis Texas, neutre. Alors comme-ça tu vien du Crépuscule ? C'est bien de faire partit d'un clan ? »

Toi, tu n'avais jamais fait partit d'un clan, tu avais toujours vécus "seul". A part quand tu étais petit, bien évidemment. Mais maintenant que tes parents sont morts, tu vis réellement tout seul... Tu ne savais pas si tu avais des frères et sœurs et très franchement, cela t'es égal. Après tout, c'était agréable de pouvoir faire tout ce que l'on veut de ses journées sans que l'on est d'ordre à recevoir. Tu frissonna. Il commençait à faire friqué, et tu avait faim. Un grognement sourd sortit de ton ventre, te trahissant. Tu sourit, gêné, à la louve. Tu te leva et proposa gentillement :

« — Une partie de chasse, ça te dit ? »

Ton ventre répondit à sa place puis ce qu'il se remit à grogner. Bon, apparemment, tu n'avait pas trop le choix. Tu sourit à la louve et t'enfonça dans la forêt, humide. Tu leva la tête et renifla. Ça sentait le cerf à plein nez. Tu ressortie de là et murmura à la louve crème :

« — Y a un cerf, juste là, tu m'aide ? »

Quand tu reviens, la louve se moque de toi. A-t-elle un problème ? Il vient juste de lui dire qu'il y a un cerf, là, tout prêt, et elle, elle se met à se marrer comme une idiote. Tu baisse les oreilles et tu soupire. Oui, apparemment, elle se foutais royalement de ta tête. Tu te fiche de se qu'elle dit, et tu retourne à l’intérieur. Le cerf - c'est pas une biche - était en face de toi. Tu te tapis dans l'herbe et t'avances lentement. Il broute, ce débile, il ne t'as même pas entendu. Tu regarde de l'autre côté, Aria, qui attend ton signal. Tu hoches la tête et saute sur le cerf. Tu as attrapé la nuque du cerf et tu la tien rageusement. Tu sens doucement le sang couler sur son cou et dans ta gorge. Le cerf tombe. Aria arrive juste à temps ! Tu tenais toujours la gorge, quand soudainement, tu entendis un gémissement. Pas le temps de te retournais, tu arrache la gorge du cerf, qui meurt dans la minute qui suis. Fier de toi, tu te retourne pour taquinais Aria, mais tu ne la voit pas. Tu écarquille les yeux et te précipite vers l'arbre ou elle est couchée. Elle gémit. Elle a le visage en sang. Ta respiration devient saccadée. Que doit-tu faire ? Tu tourne en rond. Elle souffre le martyre et tu ne sais pas quoi faire. La chasse d'un cerf n'est pas la meilleure idée que t'es eu. Soudainement, tu te rappela ta grand-mère louve, guérisseuse. Quand tu t'ouvrais, ou quand ta cicatrise s'infectait, elle prenait un peu d'eau de la mer, et elle t'en mettais dessus. Bien-sûr, ça brûlait, mais après ça guerrissait bien. Tu regarda autour de toi et tu vis une moitié de noix de coco. Tu lecha le bout du museau d'Aria et la rassura :

« — Je vais nettoyée ta plaie. Tu me laisse faire, d'accord. J'vais pas t'manger. Tu m'fais confiance, j’espère. »

Tu part prendre le bout de coco et tu cours vers l'eau salée. La pluie c'est soudainement arrêtée, tu en est bien content. Ce n'était qu'une petite averse. Tu rentre deux pattes dans l'eau. Elle est glacée. Tu frissonne. Tu baisse la tête prend l'eau nécessaire. Tu reviens lentement, pour faire tomber le moins d'eau possible. Tu reviens prêt d'Aria et tu pose la noix à ses côtés. Tu regarde son visage. Sa plaie est béante. Tu lèche le sang autour, pour mieux voir la plaie. Tu la regarde dans les yeux et lui murmure :

« — Ne m'en veut pas de faire ça, c'est pour ton bien. Ferme les yeux »

Tu prend la noix entre tes dents et la verse doucement sur la plaie. Le sel doit faire son effet, et la cicatrice ne s’infectera pas. D'un coup, tu sens ton ventre gargouiller. Tu vas vers le cerf et en mange une grosse partie. Le ventre, les intestins, les boyaux. Tu te régales. Puis tu pense à Aria. Elle doit être sonner, mais avoir faim quand même. Tu arraches un gros morceaux de cuisse et tu l'approche de son nez. Tu t'assoit et lui sourit gentillement. Tu sens ta respiration reprendre un rythme normal. La peur t'as eu. Tu ferme les yeux quelques instant. Heureusement, elle n'était pas morte ! Comment aurait-il expliquer au membres de son clan ? Il ce serait fait battre à mort, ou pire ! Quoique leur Alpha n'est pas pire que Nedawel. Cette louve a vraiment un grain. Tu soupire. Bref, Aria allait se remettre, c'était déjà ça.

Elle essaie de se relever. Tu te relèves en même temps qu'elle. Si jamais elle tombe, tu pourra la rattraper. Elle titube, se penche un peu trop mais elle ne tombe pas. Elle reste debout. Tu soupires et t'assois de nouveau dans le sable. Tu la regardes manger avec appétit. Tu es content. Tu as put l'aider. Même peut-être lui sauver la vie. C'est alors qu'elle relève le regard vers toi. Tu plonges dans ses yeux noisettes. Ils brillent légèrement. Tu as un léger sourire au babine. Elle a l'air reconnaissante. Elle ne doit pas l'être. C'était normal après tout, c'est toi qui la insister à chasser ce cerf.

« — Merci de m'avoir aider ... » Dit-elle en te regardant.

Tu lui offre un sourire avant de regarder la plage, au loin. Puis tu sens un pelage doux contre toi. Tu regardes Aria. Elle vient de se coller contre toi. Tu lui as surement sauver la vie, mais quand même. Tu est peu habituer au contact. Ça te déstabilise. Tu te racle la gorge avant de te décaler. Tu ne veut pas la blesser, mais tu n'aimes pas vraiment ce genre de contact. Tu lui sourit avant de dire doucement

« — Mais de rien. C'était tout à fait normal. Je n'allais pas te laisser mourir là, quand même. »

Tu te levas et te secoua. Ton poil était maintenant sec. Tu leva la tête pour regarder le ciel. Il rester tout de même un peu de nuage, et tu voulais "rentrer chez toi" avant qu'il ne pleuve de nouveau. Tu sourit à la louve et tu soupira. Tu fis quelques pas vers la sortit de la petite forêt, et tu te retournas. Tu regardas Aria dans les yeux et tu dit :

« — Il faut que je te laisse. Il va a nouveau pleuvoir et ce serait bien que je rentre sec. Au revoir, j’espère qu'on se reverra. Aria.»

Tu murmura son prénom à part. A la fin de cette phrase. Te voilà désormais avec une amie. Une amie dans un clan, mais une amie tout de même. A qui tu avais sauver la vie. Tu lui sourit une toute dernière fois avant de partir en courant sur la plage. Plus tu avançais, plus tu sentait ton coeur battre la chamade. Non pas parce que tu courrais, mais parce que tu étais content de ne plus être seul. Maintenant, tu connaissais quelqu'un, et tu lui avais sauver la vie.