Gaïa, fille de la Terre

Je mourrai. Enfin, je crois... Je ne me souviens plus tellement de ce qui s'est passé. Tout à commencé, la première fois où j'ai ouvert les yeux. C'était dans une forêt et elle était immense. Je n'ai jamais connu mes parents et je crois bien que je ne les connaîtrais jamais ! Je me suis levé et je dû faire confiance à mon instinct, le seul qui pourrai me sauver. J'étais trop petite pour chasser. Donc, je dû me nourrir de fruits mais , ce n'était pas assez puisque j'était en pleine croissance. Je hère depuis deux mois mais... cette fois ci, je crois bien que c'est la fin.

La chaleur de l'été est insupportable et quelle belle idiote je fais , en plein milieu de ce désert ! Pas un arbre pour m'abriter ou même un buissons. Mon pelage est chaud j'ai même l'impression de cramer comme une feuille morte face au feu. Il est puissant mais moi, je ne suis rien face à lui. Un petit être accroché à la vie comme une feuille à un arbre, essayant de résister aux multiples prédateurs qui veulent ma chute. Pourtant c'est arrivé. Les fruits ne tombaient plus et le peu de cadavres abandonnés disparaissaient petit à petit. Le vent m'a décrocher de l'arbre auquel j'étais accroché de toutes mes forces. Je revoit une dernière fois ma vie de misère. C'est vrai, être un louveteau sans parents est impossible à vivre sur Ciaràn.

Je tousse, ma vision se brouille. Sa y est, c'est la fin. Emportes moi si tu le désires. Je ne connais personne et personne ne me connais. Personne n'aura besoin de me venger ou tout simplement de me pleurer. Je ne manquerais à personne. Voilà, je peux partir tranquillement maintenant. Mes yeux se ferme... Et pourtant j'entends des pas. Un loup ? Non... personne ne vient ici.